La finalité du traitement orthodontiques est d’améliorer la fonction occlusale, l’équilibre squelettique et l’esthétique dento-faciale afin de favoriser le bien être physique et psychologique de nos patients.

Même si les objectifs à atteindre sont les mêmes pour tous nos patients, les moyens mis en œuvre sont différents en fonction de l’âge.

Les traitements précoces :

Chez les jeunes enfants, la mission de l’orthodontiste devient pédiatrique. Il faudra être attentif à l’alimentation, à hygiène bucco-dentaire, dépister les troubles ORL, repérer les problèmes de sommeil, de posture.
Il faudra établir une relation thérapeutique privilégiée afin de l’amener le cas échéant à cesser des habitudes nocives telles que la succion du pouce, des doigts ou de la langue qui ont une répercussion sur sa croissance.

Le maitre mot des traitements orthodontiques du jeune enfant reste LA CROISSANCE. C’est elle qui est le moteur de nos thérapeutiques précoces. C’est la croissance osseuse qui nous permet de modifier des déséquilibres squelettiques (des mâchoires) naissants.

Les traitements précoces sont en général de courte durée. Les consultations sont rythmées dans un calendrier semestriel ou annuel qui permet à l’équipe soignante élargie (orthodontiste, orthophoniste, ostéopathe, posturologue) de prendre en charge l’enfant dans sa globalité avec la coopération active et indispensable des parents qui seront invités à encourager et valoriser le bon développement de l’enfant.

Ces traitements intéroceptifs peuvent soit éliminer la nécessité d’un traitement actif en denture définitive, soit raccourcir le temps de traitement actif à l’adolescence et parfois même le rendre plus conservateur vis à vis des extractions.

Les traitements chez les adolescents

L’ensemble des thérapeutes s’accordent à reconnaître aujourd’hui que le succès d’un traitement orthodontiques depend entre autres de 2 facteurs clés de la relation thérapeutique : la motivation et la coopération.



Des l’adolescence le facteur principal déclenchant la demande de traitement est lié le plus souvent à la disgrâce esthétique. Mais dans le même temps l’aspect inesthétique de certains appareils orthodontiques et la durée de traitement sont autant de facteurs démotivants.

Heureusement l’orthodontiste dispose aujourd’hui de techniques de traitements moins visibles (traitements par gouttières par exemple) mais leurs indications restent encore limitées ; et lorsque " les bagues" sont la technique la plus appropriée le rôle de l’équipe soignante sera alors de convaincre l’adolescent de la nécessité du traitement et de le soutenir dans ses efforts.

Là encore la croissance cranio-faciale jour un rôle majeur et le port des élastiques associés aux bagues doit faire l’objet de toutes les attentions.